De Michel Franza
Éditions :Édition reliée - Première édition: 12 €
ISBN : 978 2 915798 31 9
Taille : 14x22 cm
Pages : 140
Taille : 14x22 cm
Pages : 140
J’appartiens à cette génération encore nourrie au sein de Marianne.
Héritée de nos parents et transmise à nos enfants, son histoire, aussi riche de conquêtes que lourde de renoncements, sculptait notre « roman national ».
La République éclairait autant qu’elle protégeait. Elle était à la fois conservatrice et rebelle. Elle incarnait à la fois un modèle de civilisation et une éthique de l’action. Elle portait une ambition collective et nous léguait un patrimoine citoyen appuyé sur un fort sentiment d’appartenance.
La République était ambitieuse pour elle-même car elle l’était pour les autres.
Aujourd’hui, la République est fatiguée en raison d’un divorce démocratique profond entre un peuple sans visibilité et un Etat sans vision. Fatiguée, car ses institutions ne répondent plus à la sociologie de la France du XXIe siècle comme aux enjeux d’une démocratie participative. Fatiguée, car son système politique anesthésie sa liberté d’agir et entrave sa liberté d’entreprendre.
« L’esprit n’avance que sur des cadavres d’idées », écrivait André Gide.
Comme le politique doit renouer avec la dimension sacrificielle de sa fonction, car là réside la vertu de l’action publique, la République doit renouer avec sa génétique de la rupture, car là réside son oxygène civique.
La réveiller par une réforme de l’Etat inéluctable est bien une œuvre de salut public.
Héritée de nos parents et transmise à nos enfants, son histoire, aussi riche de conquêtes que lourde de renoncements, sculptait notre « roman national ».
La République éclairait autant qu’elle protégeait. Elle était à la fois conservatrice et rebelle. Elle incarnait à la fois un modèle de civilisation et une éthique de l’action. Elle portait une ambition collective et nous léguait un patrimoine citoyen appuyé sur un fort sentiment d’appartenance.
La République était ambitieuse pour elle-même car elle l’était pour les autres.
Aujourd’hui, la République est fatiguée en raison d’un divorce démocratique profond entre un peuple sans visibilité et un Etat sans vision. Fatiguée, car ses institutions ne répondent plus à la sociologie de la France du XXIe siècle comme aux enjeux d’une démocratie participative. Fatiguée, car son système politique anesthésie sa liberté d’agir et entrave sa liberté d’entreprendre.
« L’esprit n’avance que sur des cadavres d’idées », écrivait André Gide.
Comme le politique doit renouer avec la dimension sacrificielle de sa fonction, car là réside la vertu de l’action publique, la République doit renouer avec sa génétique de la rupture, car là réside son oxygène civique.
La réveiller par une réforme de l’Etat inéluctable est bien une œuvre de salut public.
Michel Franza, docteur en Histoire de la Sorbonne, livre dans cet essai l’analyse d’un citoyen face à une profonde crise morale qui n’est pas seulement la conséquence des crises extérieures mais en premier lieu celle d’une République qui a perdu le sens de son histoire. Une histoire qui est le cœur d’un renouveau civique et la source d’un lien de confiance renouée entre le citoyen et le politique.