De Ginette Braconnier
« On m’a volé mon enfance. On a trucidé ma vie. »
« On », c’est l’Aide sociale à l’enfance, la DDASS, comme on disait à l’époque.
« On », c’est l’Aide sociale à l’enfance, la DDASS, comme on disait à l’époque.
Ginette Braconnier perd sa mère quelques heures après sa naissance ; son père biologique ne viendra jamais la récupérer ; elle ne connaîtra jamais son père légal.
Elle est alors confiée à l’Aide sociale à l’enfance qui la « place » en foyer d’accueil. Commencera alors une interminable période de souffrances, de coups, d’humiliations.
« C’est ça, une famille ?... »
Des enquêtes administratives bâclées, un refus de voir indécent. L’enfant est laissée aux mains de ses bourreaux malgré les signes, malgré les cris, malgré l’évidence.
Aujourd’hui âgée de trente-huit ans, Ginette Braconnier a décidé de témoigner, de cracher son mal afin d’aider ceux qui, comme elle, ont été - et sont toujours -, victimes des dysfonctionnements de la DDASS.