De Monique Bonnet
Premier avril 1951. Le paquebot le « ville d’Alger » arrivait en vue du port, la vision d’Alger la Blanche était là, sous mes yeux, un spectacle de carte postale… Une odeur indéfinissable s’en dégageait. La traversée depuis Marseille s’était passée sur une mer d’huile.
Nous étions à Morteau dans le Doubs depuis mi-janvier 1949 lorsque mon père reçut sa mutation pour l’Algérie. Il était militaire de carrière et devait être à la direction du service de santé à l’hôpital Maillot à Bab el Oued.
J’avais 17 ans et étais encore à l’école à Morteau. Nous voilà donc sur un autre continent…
L’Afrique ! Mon père, ma belle-mère Sylviane et moi.
Je me demandais quelle allait être cette nouvelle vie ?