De Christian Mondongue
Je me suis alors levé et ai fait deux pas pour qu’elle me voie. Elle était tellement contente qu’elle m’a demandé si elle pouvait me faire un bisou ! J'avais fini de prendre mon petit-déjeuner et suis retourné à la salle de bain pour me laver la bouche. Je me suis ensuite aventuré dans le couloir de la clinique. En me voyant, les gens ont appelé d’autres personnes pour me regarder faire l’aller-retour d’un couloir d’environ cent mètres de long. Le retour fut pénible, la fatigue se fit ressentir tout d’un coup et je suis retourné dans ma chambre pour m’allonger dans un fauteuil sous la véranda. Vers neuf heures trente, deux ou trois femmes de services sont venues me voir : « ton rêve s’est réalisé, maintenant tu marches. »