De Roland Boisson
Gardons à l’esprit que beaucoup de déportés ont été des résistants, des hommes qui ont tout risqué pour la poursuite d’un idéal : la libération de leur pays. Beaucoup ne sont jamais revenus des camps, beaucoup y ont connu l’enfer et en gardent des souvenirs cruels marqués au fer rouge dans leur mémoire et dans leur chair. Quand vous entendez le mot « déporté », rappelez-vous qu’il évoque autant les déportés résistants et politiques que les déportés raciaux. C’est important, une obligation, notre devoir de mémoire.
Parution : 10 novembre 2010